En décembre, l'Agence wallonne pour une Vie de Qualité (AVIQ) a fait part à la justice de ses doutes concernant un certain nombre de cas identifiés lors des contrôles que l'agence effectue en permanence. Une enquête a donc été ouverte et confiée à un juge d'instruction.
"Utiliser un faux CST, c'est punissable par la loi, rappelle Lara Kotlar, porte-parole de l'AVIQ. C'est un faux et un usage de faux, et au-delà de ça, vous vous mettez en danger et vous mettez d'autres personnes en danger. Etre reconnu vacciné alors qu'on ne l'est pas, ça peut avoir des répercussions, notamment à l'hôpital. On a vu en France cette dame qui annonçait être vaccinée et qui en réalité ne l'était pas. Malheureusement, il y a eu une fin tragique pour elle puisqu'elle n'a pas reçu le traitement qu'elle aurait dû recevoir. Ce n'est donc pas anodin."
Pour les faussaires, les conséquences peuvent donc être sanitaires et judiciaires. Et les poursuites éventuelles concernent tant les personnes qui délivrent les faux certificats que celles qui en profitent et qui paient pour les avoir.
A Wavre, la fraude concernerait environ 200 CST. La Wallonie, par l'intermédiaire de l'AVIQ, va se constituer partie civile dans ce dossier.