Dans un entretien pour Sept à Huit, il commente cette période plus sombre de sa vie et sur la relation qu’il entretenait avec la mère de son tout premier enfant. "Quand j’étais plus jeune, j’étais avec une fille. On a eu un enfant à 16 ans. On était trop jeunes, c’était compliqué pour elle aussi" se souvient-il.
La jeune mère a alors décidé de placer leur bambin à la Direction Départementale des Affaires sanitaires et sociales, sans en avertir Soprano. "Elle l’a placé et elle m’a prévenu après" déplore-t-il, encore touché par cette décision. Depuis cette période, Saïd M’Roumbala de son vrai nom n’a jamais pu découvrir l’identité de son fils aîné. "L’enfant est né sous X. C’est un peu plus compliqué pour moi, parce que je n’ai aucun droit. La loi française fait que si l’enfant est né sous X et que je ne l’ai pas reconnu, je ne suis pas le père, je ne suis rien, je ne peux rien faire… Du coup, c’est le truc qui m’a fait le plus mal" lâche-t-il.
Si à l’époque Soprano ne se sentait simplement pas prêt à devenir papa, aujourd’hui, il souhaite retrouver cet enfant. : "Il y a eu un moment où je voulais m’enlever la vie. Heureusement que la musique était là" révèle-t-il, tout en s’inquiétant : "Je ne sais pas s’il est vivant, s’il est en bonne santé".
Le rappeur avait même écrit une chanson à vocation cathartique, Puisqu’il faut vivre, destinée à sa progéniture en 2007. "J’avais besoin de chanter et de parler à cet enfant, de lui dire qu’un jour, peut-être, je le retrouverai" confie-t-il.