Accélération des modes de vie, invasion des écrans, pollution lumineuse, sonore, stress et malbouffe, nous dormons 1h30 de moins qu’en 1960 et surtout moins bien. Mal individuel, longtemps considéré comme mineur, le sommeil est aujourd’hui en passe de devenir un enjeu de santé public avec un métier qu’on explore en compagnie d’Olivier Marchal, sociologue et directeur de la Cité des Métiers de Charleroi, celui de somnologue.
Les études s’enchaînent et se ressemblent. 20% d’entre nous souffriraient d’insomnie chronique. Et les autres, d’un sommeil de mauvaise qualité. Avec des conséquences sur la vie sociale et la santé, comme la réduction de la quantité de matière grise dans le cerveau des ados ou encore l’augmentation des risques de diabète, de maladie cardio et une baisse de l’immunité.
Un manque de sommeil qui fait de la vie de celles et ceux qui en souffrent, un enfer et qui coûterait plusieurs centaines de milliards de dollars à l’économie mondiale.