Volodymyr Zelensky y avait répondu positivement et s'était déplacé à Paris mercredi soir, dans la foulée de son passage par Londres et avant de se rendre à Bruxelles pour rencontrer les 27. À Paris, il avait été reçu par Emmanuel Macron en présence du chancelier allemand Olaf Scholz.
"Format de Normandie"
L'invitation du Français était "inopportune" a jugé la Première ministre italienne à son arrivée au sommet, visiblement irritée que l'Italie n'ait pas pu prendre part à cette invitation. Emmanuel Macron, interrogé à ce sujet par des journalistes, n'a pas semblé impressionné, soulignant que Berlin et Paris occupaient "depuis 8 ans" un rôle particulier auprès de Kiev, en référence aux efforts diplomatiques du "Format de Normandie".
Dans l'après-midi, Volodymyr Zelensky a finalement eu un entretien en tête-à-tête avec Giorgia Meloni, rapporte l'agence Ansa. Un traitement de faveur pour l'Italienne, alors que des rencontres multilatérales avaient été organisées par petits groupes de pays. Giorgia Meloni a ainsi eu l'occasion de souligner auprès du président ukrainien le soutien italien face à la Russie.
Dans un entretien publié cette semaine par plusieurs médias européens dont Le Figaro, le gouvernement italien avait déjà laissé transparaitre une certaine irritation face à l'attitude franco-allemande sur la scène internationale. Le ministre italien des Finances Giancarlo Giorgetti avait critiqué le déplacement en duo à Washington des ministres français et allemand Bruno Le Maire et Robert Habeck, au sujet des subsides américains, rappelait Politico.