Néologisme inventé par notre confrère Frédéric Brébant dans les décodeurs sur la Première le 15 mai dernier, le " masketing " est la contraction de " masque " et de " marketing ". Comprenez-donc : le masque à l’origine sanitaire deviendrait un objet marketing.
11 millions de citoyens masqués, c’est 11 millions de nouveaux espaces publicitaires potentiels ! Quoi de plus direct et efficace qu’un logo ou un slogan flanqué sur chaque visage ?
Déjà les supporters de Bruges, du Standard, et d’Anderlecht peuvent afficher fièrement les couleurs de leur équipe préférée en achetant un masque sur les sites des clubs de football. Les magasins JBC proposent une collection de masques à l’effigie de Mickey, Winnie l’ourson, bébé Yoda. Le géant Disney, grand spécialiste du branding, a vu là une opportunité de diffuser ses produits à large échelle.
Depuis que le port du masque a été conseillé par le Conseil National de Sécurité, l’agence belge de communication Artizz a déjà vendu plus de 3000 masques personnalisés. " Les clients sont des sociétés ou des indépendants qui souhaitent offrir des masques à leurs salariés ou leurs clients " constate Hicham Adnane, le gérant.