Arrêter de consommer de l'alcool régulièrement se révèle également bénéfique pour le sommeil, améliorant a fortiori les conditions de santé globales des consommateurs. Car contrairement à ce que certains pourraient penser, l'alcool ne permet pas de mieux dormir.
"L'alcool perturbe les cycles de sommeil, entraînant plus de réveils et moins de temps passé en sommeil profond, celui qui est le plus réparateur", assure la Ligue contre le cancer. "La consommation d'alcool a un effet paradoxal. Si elle permet de s'endormir rapidement, elle est également responsable d'un sommeil très perturbé : insomnies, réveils fréquents, précoces, réduction de la durée du sommeil. Malheureusement, les troubles du sommeil sont des sources de fatigue."
La santé mentale n'est pas en reste puisque l'alcool a plutôt tendance à jouer le rôle du "faux ami" quand il est question de stress, d'anxiété, voire d'un état dépressif.
Une chose à prendre en compte en cette année de pandémie mondiale, où les sentiments de solitude et de stress pèsent sur le public.
"L'alcool est souvent pris comme un anxiolytique. Il permet d'anesthésier nos angoisses mais ne les supprime pas. Donc celles-ci ne sont pas traitées et vont amener à reprendre de l'alcool et faire entrer dans un cycle de répétitions des prises. Paradoxalement, arrêter l'alcool permet de se rendre compte de cet effet cercle vicieux et d'en sortir. Si les angoisses persistent, c'est une bonne occasion de consulter car le problème est ailleurs", explique la Ligue.
De quoi se motiver à tenter l'expérience. Et si le mois de janvier est désormais bien entamé, rien ne vous empêche de reporter ce mois d'abstinence à une autre période de l'année...