Leurs travaux révèlent dans un premier temps que plus des deux tiers des participants ont signalé une mauvaise qualité de sommeil pendant le confinement et plus de 39% ont fait état d'une hausse des symptômes liés à l'insomnie, tandis que l'anxiété et le sentiment de détresse ont augmenté dans l'ensemble de l'échantillon.
Ultime constat mais non des moindres, les symptômes liés au sommeil, à la dépression, et à l'anxiété étaient plus fréquents chez les femmes.
"D'une façon générale, l'étude a révélé que les femmes signalaient plus d'anxiété et de dépression. Leurs symptômes se sont aggravés avec le temps et avec une plus longue période d'isolement. Il y a eu une augmentation progressive de l'anxiété, de la dépression, d'une mauvaise qualité du sommeil et de traumatisme chez les hommes et les femmes. Mais cela s'est révélé plus important pour les femmes au fil du temps", explique le Dr. Veronica Guadagni de la Cumming School of Medicine de l'Université de Calgary.