Six pensionnés grecs sur dix doivent désormais s'en sortir avec moins de 700 euros par mois, écrit jeudi le quotidien Kathimerini sur base d'une enquête menée par l'Association grecque des pensionnés. Quelque 44,8% des pensionnés vivent même sous le seuil de pauvreté fixé à 665 euros/mois.
Ce qui est alarmant c'est qu'à cause d'un taux de chômage astronomique, la moitié environ des familles grecques vit de la pension des aînés.
Il y a en Grèce environ 3,5 millions de travailleurs pour quelque 2,6 millions de pensionnés. Afin de stopper l'effondrement de son système de pension qui frôlait l'asphyxie et afin de remplir ses obligations envers ses créanciers internationaux, Athènes a sabré plus de dix fois ces dernières années dans les dépenses de pensions.
Dès l'an prochain, un système de caisse de pension regroupant les caisses existantes jusqu'ici et qui se trouvent souvent dans une situation financière précaire, verra le jour. Les causes de la faillite du système grec de pensions résident dans la faiblesse de l'économie locale, le fort taux de chômage, une mauvaise gestion et le travail au noir.
