Il apparaît par ailleurs que le bourgmestre a d’autres personnalités dans son collimateur. En octobre, alors que la procédure visant l’échevin DéFI venait d'être lancée, Michel Januth a envisagé d'éjecter deux membres de son propre groupe politique : Frédéric Jadin, président du CPAS, et Jean-Pierre Fumière, conseiller communal, des élus pas toujours en phase avec les décisions du collège et de la majorité, n’hésitant pas à critiquer et à faire entendre leur point de vue parfois divergent sur la gestion des dossiers.
Les actes d’exclusion visant Frédéric Jadin et Jean-Pierre Fumière ont été rédigés, prêts à être inscrits à l'ordre du jour du conseil de novembre. Les deux mandataires ont été prévenus par hasard de ce qui se tramait. Une indiscrétion leur a finalement permis de réagir et de sauver leur tête lors d’une réunion de l’USC, l’Union socialiste communale.
Pour éviter l’exclusion, Frédéric Jadin et Jean-Pierre Fumière ont accepté, bon gré mal gré, de ne plus faire de vague et de s’en tenir à un devoir de réserve. Depuis, on ne les a plus vus ni entendus. Couverts par un certificat médical, ils étaient tous deux absents à la dernière séance du conseil communal le 14 novembre.
Ces avatars pourraient-il fragiliser encore davantage la majorité, déjà sérieusement mise à mal par le bras de fer avec DéFI ? C’est un risque que le bourgmestre est manifestement prêt à prendre.