On a tous, à un moment donné, besoin de changement ou envie d’autre chose. Est-ce une bonne chose de chercher l’inspiration auprès de personnes que nous trouvons inspirantes ? Réponses avec notre chroniqueuse Magali Mertens.
On regarde parfois avec envie, voire jalousie, des personnes de notre entourage arriver sans problème là où l’on voudrait être. On pense que cette personne est plus douée que nous ou a eu beaucoup de chance. Plutôt que de s’arrêter là, pourquoi ne pas réfléchir à savoir comment ils y sont arrivés ? Après tout, ne pourrions-nous pas nous aussi nous servir de cette recette-là ?
Nos héros
Nous avons tous eu, dans notre enfance, rappelle Magali Mertens, des héros ou des héroïnes qui nous faisaient rêver et nous donnaient envie d’agir comme eux. "Et si au final, ce que j’envie pouvait en réalité m’inspirer ?", questionne-t-elle.
Dans le milieu de travail, si la prise de parole est très aisée pour une certaine personne, si elle fait preuve de charisme, plutôt que de l’envier et de l’observer d’un mauvais oeil, pourquoi ne pas l’observer pour voir comment elle fait ?
En dehors des proches, collègues, amis, on peut aussi parfois avoir des idéaux qui nous dépassent, des modèles qui nous font aller de l’avant. Pour Magali Mertens, c’était Helen Keller, cette Américaine sourde, muette, aveugle qui a réussi à avoir un diplôme universitaire, a fait campagne pour le droit de vote des femmes, les droits relatifs au travail, le socialisme, l’antimilitarisme et d’autres causes similaires. Elle avait une vraie capacité de résilience. C’était pour Magali Mertens un modèle qui la faisait aller de l’avant et l’a aidée à traverser son cancer.
Michelle Obama est aussi une personnalité inspirante, elle qui se lève à 4h du matin, et à 6h, a déjà accompli un milliard de choses !
"On doit toutefois veiller à faire une distinction entre les personnes qui nous donnent envie de nous élever et les profils insta ultra-léchés, comme la maman top model qui a une maison parfaite, et qui finalement nous fait du mal, parce qu’on est dans la comparaison. Dans les réseaux sociaux, il ne faut pas oublier qu’il y a ce que l’on voit et ce qu’il y a derrière", rappelle Magali Mertens.