Né en pleine période de lockdown entre novembre et décembre 2020, le livre Silent Revolt a décidé de mettre à l’honneur le sticker. Fenêtre d’expression souvent oubliée, le sticker de rue a pourtant été l’un des rares endroits permettant d’occuper un espace de création libre dans les villes éteintes.
L’idée de parcourir les rues bruxelloises pour retrouver une trace artistique ou une expression culturelle pendant le confinement est le point de départ d’une collection de photos prises par iPhone de novembre à décembre 2020. Quels lieux restaient accessibles dans une ville fermée ? Qu’ils soient abstraits, revendicateurs ou personnels ; les stickers étaient présents lorsque les toutes les portes étaient fermées.
Micro-langage qui peut véhiculer un message anonyme, politique, créatif, personnel ou informatif, le sticker est l’expression d’un besoin de communiquer ou de tout simplement montrer que l’on existe.