Près de sept jeunes sur dix (69%) se sentent bien informés sur le VIH et le sida mais aussi sur ses modes de transmission, ses traitements et les moyens utilisés pour le prévenir. Un chiffre en (très) légère hausse par rapport à l'an dernier (67%) mais en forte baisse par rapport à 2009 (89%), témoignant d'un déficit flagrant depuis plus d'une décennie.
Le sondage révèle une méconnaissance de certains sujets entourant la maladie, de l'existence des préservatifs féminins (39% se disent mal informés) à la possibilité de réaliser un autotest de dépistage du VIH (63%) en passant par les lieux dans lesquels il est possible de se faire dépister (51%).
Il faut dire que près d'un quart des jeunes interrogés (24%) avouent n'avoir jamais bénéficié d'un enseignement spécifique sur la maladie, que ce soit au collège, au lycée ou même plus tard. Résultat, c'est vers internet qu'ils se tournent en premier lieu pour obtenir des renseignements (29% vers des sites internet, 15% vers les réseaux sociaux), avant les parents ou la famille (22%), le médecin (20%) ou les professionnels de santé qu'ils ont l'opportunité d'aborder dans le cadre scolaire (15%).