La semaine dernière, elle avait affirmé qu'au cours des échanges de coups de feu entre des soldats et des hommes armés palestiniens, "un soldat a tiré quelques balles depuis un véhicule (de l'armée) en utilisant une lunette de visée sur un Palestinien qui tirait sur le véhicule susmentionné".
"Le tireur palestinien a tiré à de nombreuses fois sur le soldat (israélien) et il est possible que Mme Abu Akleh, qui était proche du tireur palestinien, derrière, ait été touchée par les tirs du soldat", avait-elle précisé.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré tenir les autorités israéliennes pour "entièrement responsables" de la mort de la journaliste, refusant une enquête conjointe avec Israël, par manque de "confiance".
Al Jazeera a accusé les forces israéliennes d'avoir tué "de façon délibérée" et de "sang froid" sa journaliste vedette.
Lundi, de son côté le ministère palestinien des Affaires étrangères a annoncé dans un communiqué avoir envoyé une missive à la Cour pénale internationale (CPI) sur l'"exécution par l'occupant (israélien)" d'Abou Akleh, l'exhortant à "accélérer les investigations et à traduire les criminels et les meurtriers devant la justice internationale".
La Cisjordanie est un territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.