Des histoires qui font vendre du papier contre une place réservée dans les gros titres, si possible positifs : c’est l’accord tacite entre la monarchie britannique et la presse tabloïd. Un donnant-donnant qui parfois dérape. "C’est une relation d’intérêt mutuel", reconnaît Michala Hulme, qui enseigne l’Histoire à l’université de Birmingham.
Pour la monarchie, "les médias sont utiles pour montrer aux contribuables britanniques ce que font les membres de la famille royale avec l’argent public" qui finance leur train de vie somptuaire, ou pour attirer l’attention sur les œuvres caritatives qu’ils défendent, remarque Mme Hulme.
Et pour les médias, les "Royals", dans leurs fonctions publiques et leurs tribulations privées, représentent une source inépuisable d’histoires générant ventes et audience.