Concrètement, depuis décembre dernier, on vise l'optimalisation des interventions. Les pompiers de Dour doivent donc intervenir sur des communes environnantes en attendant l'aide des pompiers professionnels de Mons et Quiévrain.
Pour Carlo Di Antonio, sa commune ne peut supporter seule le surcoût engendré. Il pointe du doigt le manque de concertation au niveau du gouverneur.
Gouverneur
Philippe Staquet, le chef de cabinet adjoint de Claude Durieux, rétorque que tout s'est déroulé en parfaite concertation avec tous les acteurs du dossier. Il ajoute que la seule autorité qui peut contraindre les communes avoisinantes à bourse délier, c'est le ministre de l'Intérieur.
Il tient aussi à souligner que la réforme des services de secours est actuellement dans une phase transitoire. Le gouverneur recevra la semaine prochaine le premeir citoyen dourois. Un bourgmestre qui ne compte pas s'opposer à la loi. Le double départ aura bien lieu.
La sécurité du citoyen avant tout mais pas à n'importe quel prix.
(E. Duvivier)