Entre 2007 et 2011, les communes protégées par les services incendie de communes plus grandes ne leur ont versé aucune redevance, la conséquence d'un vide juridique qui est aujourd'hui réglé.
D'un seul coup, ces petites communes doivent, maintenant, payer une très grosse somme. Un montant que certaines ne pourront pas payer en une fois.
Lundi, les bourgmestres présents à la rencontre chez le gouverneur ne cachaient pas leur déception à la fin de la rencontre, comme Jean-Pierre Baily, bourgmestre de Profondeville :
"On doit payer, c’est tout ce que je peux vous dire et on doit faire des propositions éventuelles qui seront acceptées ou pas. Nous sommes venus, aujourd’hui, pour pas grand-chose. On croyait qu’on nous proposerait un étalement mais non ! C’est aux communes à écrire aux services compétents et on ne sait même pas si cela sera accepté. Nous avons toujours l’épée de Damoclès au-dessus de la tête car la totalité de la dette pourrait être ponctionnée sans autre forme de procès".
Pour Marie Muselle, la commissaire d'arrondissement, tout cela est le résultat d'un malentendu :
"Nous n’avons pas de solutions simples. Pourquoi ? Parce que ce n’est pas de l’argent que les communes nous doivent, c’est de l’argent qu’elles doivent à d’autres communes et donc on ne peut pas simplement dire : on étale, parce que les communes, centre de groupe, attendent les sommes qu’elles ont engagées et parfois depuis bien longtemps".
En résumé, rien n'est vraiment réglé et il faudra, sans doute, encore négocier avec le Fédéral.
Patrick Michalle