Les sourires sont larges du côté de Saint-Guidon après la superbe semaine du Sporting d’Anderlecht. Trois victoires (Cercle Bruges, Villarreal, OHL), zéro but encaissé, 4 goals marqués, une qualification pour les 1/4 de finales de Conference League et le retour dans le top 8 pour la première fois depuis septembre. Que demander de mieux de la part des Mauves ?
Un retour aux affaires qui puise sa force dans le travail du collectif et du staff mais qui s’appuie aussi sur deux individualités marquantes : Bart Verbruggen et Islam Slimani.
"Quand on a un gardien qui est sur un nuage, ça fait toute la différence", observait Philippe Albert lundi soir sur le plateau de La Tribune alors que les arrêts de Verbruggen se sont révélés déterminants face à Villarreal et OHL.
Stephan Streker est également sous le charme. "Il a un talent ahurissant, il réalise des choses extraordinaires. Il y a plus de sérénité dans l’équipe et ça vient aussi du fait qu’Anderlecht n’encaisse plus."
"Contre OHL, il a encore réalisé un match incroyable. Anderlecht a souffert, il a fait le gros dos et puis il a des joueurs pour faire mal en reconversion."
L’as dans la manche anderlechtoise pour faire mouche à la moindre occasion s’appelle Islam Slimani. En une semaine, l’attaquant algérien a planté 4 buts et fait taire les sceptiques.
"Quand j’entendais les doutes autour de la signature de Slimani, je les comprenais pour une raison : la forme physique du joueur", avance dans un premier temps Swann Borsellino. "Mais ce gars-là, si on lui met des ballons dans le rectangle, il va vous marquer des buts. Et ça a toujours été un gars dans l’investissement est parfait. C’est un gros travailleur et un buteur incroyable."
Cécile de Gernier insiste d’ailleurs sur ses qualités de meneur d’hommes. "C’est un leader, il a pris tous les jeunes avec lui et les guide. Il transmet la gagne et la grinta aux autres."
L’équipe de La Tribune a également souligné les récentes prestations de Jan Vertonghen "plus impliqué et beaucoup mieux physiquement" pour faire plus que jamais la différence sur la pelouse.