Clap de début pour ''Anima'' le festival International du film d’animation de Bruxelles ouvre ses portes ce 17 février.
Il s’installe une fois de plus à Flagey jusqu’au 26 février pour le meilleur du cinéma d’animation et des rencontres festives avec vous, le public. Le Festival est également présent à la Cinematek, au Palace, à Bruxelles, ainsi qu’à travers toute la Flandre et la Wallonie pour des décentralisations inédites dans des cinémas partenaires. Avec plus de 1700 films soumis, Anima a relevé le grand défi de sélectionner le meilleur du cinéma d’animation de l’année écoulée. Sur 182 films retenus, 154 pépites composeront la sélection des courts métrages, complétée par les 22 films de la sélection des longs métrages et 6 courts métrages en réalité virtuelle. Et puis Anima reste aussi le festival de tous les publics avec une attention toute particulière à la jeunesse : la programmation Kids comptera quant à elle 11 longs métrages, dont 5 avant-premières, et ouvrira samedi avec le ''drôlissime'' film ''Un Amour de Cochon'' réalisé par Mascha Halberstad.
De la danse avec "Débandades" d’Olivia Grandeville aux écuries à Charleroi.
''Débandade'', dont le titre à sous-entendu annonce une enquête aussi documentée que comique sur le masculin au XXIe siècle. Où en sont les hommes après des décennies de féminisme et de redéfinition des sexes ? C’est la question qu’a posée Olivia Grandville à sept interprètes aux origines, parcours et points de vue extrêmement divers. "Quelque part entre la comédie musicale, le micro-trottoir, le stand-up et le rituel d’exorcisme", sa pièce chorale et débridée, ni défaitiste, ni triomphaliste, révèle des êtres au masculin qui, en plein doute, ont pris le parti d’une forme de radicalité : rire d’eux-mêmes. Une première pour ''Débandades'' qui se passe demain aux écuries dans le cadre de Charleroi Danse.
Une exposition percutante ''Local Heroes'' jusqu’au 28 mai au MIMA.
Le musée d’art urbain situé dans les anciennes brasseries Belle-Vue, sur le canal, à Molenbeek, accueille une exposition qui mêle art et boxe. Dans l’antiquité déjà, le gymnase accueillait non seulement les sportifs, mais aussi les artistes. Pendant quatre mois, des artistes et des sportifs vont donc se côtoyer dans un seul et même lieu afin de présenter cette exposition “Local Heroes”. Si la boxe semble être un sport lié à la violence, du côté des sportifs, elle correspond plus à une forme de danse. Au MIMA la pratique de cet art dit noble est sublimée par l’œil des artistes. Notamment celui de l’algérienne-belge Kenza qui transforme des vêtements de combat. Cette expo propose non seulement un exercice pour le corps mais aussi pour l’esprit. Le MIMA se transforme en un temple de la boxe : combats de boxe, photographies, installations, affiches, sparring… ''Local Heroes'' est à découvrir jusqu’au 28 mai.