Le gouvernement fédéral a entériné ce vendredi son premier "job deal", autrement dit un accord qui cherche l’équilibre entre flexibilité et liberté dans le travail.
L’objectif est notamment d’essayer de dégager des possibilités de travailler pendant quatre jours afin d’avoir un meilleur équilibre entre les vies professionnelle et privée. Les entreprises doivent également pouvoir développer plus facilement des activités de commerce en ligne. Le gouvernement souhaite par ailleurs mieux protéger les coursiers se déplaçant à vélo.
Un accord était intervenu en février dernier. Il devait être soumis aux partenaires sociaux qui n’ont pu se mettre d’accord.
Accord confirmé
Il revenait donc au gouvernement fédéral de reprendre le texte avant de l’envoyer à la Chambre. Cet avant-projet de loi s’agence autour de trois axes :
- des mesures permettant de mieux articuler vie professionnelle et vie privée (semaine de 4 jours autrement dit la possibilité pour un travailleur de prester quatre fois dix heures par semaine et de bénéficier donc d’un jour de repos supplémentaire ou de réduire son temps de travail pendant une semaine et de l’augmenter la semaine qui suit afin de mieux s’adapter, par exemple, à la garde alternée d’enfants, droit à la déconnexion numérique, …)
- des droits renforcés pour les travailleurs les plus faibles (meilleure couverture des accidents de travailleurs de plateforme, convention collective dans l’e-commerce)
- renforcer les évolutions de carrière des travailleurs (formation, trajet de transition vers une autre entreprise, etc.)
Tout cela s’inscrit dans la volonté du gouvernement d’atteindre en 2030 un taux d’activité de 80%. Actuellement, le taux d’emploi des 20-64 ans s’élève à 70,6% dans notre pays. Pour arriver à l’objectif fixé, il faudrait créer près de 700.000 emplois, sachant qu’en Belgique, on dénombre un peu plus de 320.000 chômeurs.