Ensuite, le montant que le ménage gagne vient bien évidemment peser dans la balance. "Le niveau socio-économique lié au niveau de revenu rend l’achat d’une voiture aisé ou non", analyse logiquement Julien Charlier. "Les voitures de société sont également dans les ménages qui ont des revenus élevés."
On remarque ainsi que dans les communes aux revenus moyens plus bas que la moyenne wallonne (24.808 euros par an) comme Seraing, Dison, Hastière, Quiévrain, Boussu, les habitants ont en moyenne moins d’une voiture par foyer.
Autre exemple dans le Brabant wallon. Quand on regarde la carte du nombre de voitures par ménage, deux extrêmes se côtoient. Dans la commune d’Ottignies-Louvain-la-Neuve, le nombre de voitures par ménage est inférieur à un alors que dans les communes limitrophes de Chaumont-Gistoux et de Lasne, on approche de deux voitures par ménage en moyenne.
"À Ottignies Louvain-la-Neuve, le niveau socio-économique est légèrement moins élevé (26.259 euros par an, ndlr). C’est une commune plus jeune et cosmopolite avec le campus de l’UCLouvain. Tout peut s’y faire à pied. Et elle est très bien desservie en transport en commun puisque s’y trouve la gare d’Ottignies où il y a le plus grand nombre de passagers de Wallonie. À Lasnes, au contraire, l’accessibilité aux transports en commun est moins aisée." Le taux d’accessibilité est en effet de 0,6%. Et le revenu moyen est de 30.365 euros, plus élevé donc que celui d’Ottignies-Louvain-la-Neuve.