45,6% des travailleurs en Région de Bruxelles-Capitale utilisent également (et 41,4% exclusivement) le train, le tram, le métro et/ou le bus pour se rendre au travail, contre 7,8% des travailleurs belges, selon une étude d’Acerta. Acerta est une entreprise de services RH qui a décidé de recenser les habitudes de mobilité de 330.000 travailleurs, dont 14.700 de la Région de Bruxelles-Capitale.
Environ autant (45,3%) ont utilisé la voiture pour (tout ou partie de) leurs déplacements domicile-lieu de travail en 2021. "19,5% des employés possèdent une voiture de société ou salariale, contre 18% en 2020." A noter que 15,4% des travailleurs enfourchent (également parfois) leur vélo pour aller au travail.
"Le choix des transports en commun dans la Région de Bruxelles-Capitale se fait au détriment de la voiture et du vélo, tous deux moins populaires à Bruxelles qu’ailleurs dans le pays. La voiture atteint la deuxième marche du podium avec 45,3% des travailleurs conquis, un chiffre bien en dessous de la moyenne nationale de 78,4% des utilisateurs-travailleurs. Toutefois, la voiture de société ou salariale joue un rôle important dans la Région de Bruxelles-Capitale : 19,5% des employés en possèdent une, ce qui constitue un record et se rapproche même de la moyenne nationale de 22,3%", dit Acerta.
Voitures de société en hausse
"Le nombre de voitures de société sur nos routes continue d’augmenter", ajoute Niko Smeets, Sales Director chez Acerta Bruxelles. "Ce fait illustre qu’une voiture mise à disposition par le travail reste un atout fort pour les entreprises afin d’attirer du personnel, en particulier sur un marché du travail tendu. Les entreprises continueront à miser là-dessus, car aucune autre solution n’est aussi appréciée par les travailleurs actuellement."
Plus le marché du travail est tendu, ajoute Niko Smeets, "plus la position de la voiture de société est forte. Puisque la voiture de société doit devenir plus durable, le projet de suppression progressive des avantages fiscaux accordés aux voitures de société équipées d’un moteur à carburant va dans le bon sens. Si le travail hybride, c’est-à-dire une combinaison de travail au bureau et de travail à domicile, est également maintenu après le coronavirus et que les travailleurs réduisent leur nombre de kilomètres de navette, nous serons doublement gagnants."
Dernier élément de ce baromètre de la Mobilité : les Belges habitent en moyenne à 20 km de leur lieu de travail, "tandis que les travailleurs de la Région de Bruxelles-Capitale habitent plus près, à 14,7 km. Chaque année, la distance entre le domicile et le lieu de travail augmente légèrement en Belgique. Nous pourrons constater clairement ces prochaines années à quel point le télétravail influe sur cette distance."