Le prix du carburant ne cesse d’augmenter, le 5 mars dernier, le coût d’un litre de Diesel à la pompe dépassait même les deux euros du litre. Une situation que l’on doit majoritairement à la reprise des activités post-covid et aux conséquences du conflit russo-ukrainien. Et ces augmentations, les ménages ont de plus en plus de mal à les absorber. "On a des tas de témoignages qui nous viennent d’entreprises qui affirment que leurs collaborateurs ont de plus en plus de mal à se déplacer pour venir travailler", relaie Olivier de Wasseige sur le plateau de "QR le débat". Une situation que l’administrateur délégué de l’Union wallonne des entreprises prend très au sérieux : "C’est extrêmement grave car si les travailleurs ne viennent plus travailler, ils se mettront en congé, au chômage ou en maladie. On manque déjà de main-d’œuvre, il faut donc trouver des solutions." L’une d’entre elles populariser davantage l’utilisation du train… un moyen de transport qui n’est pourtant pas envisageable pour tous les travailleurs. "Certains commencent leur journée plus tôt", affirme Olivier de Wasseige. "On pourrait donc imaginer d’affréter des lignes de train qui partent plus tôt temporairement, même si ce n’est pas rentable pour la SNCB."
Hausse record du diesel : ces Belges font le plein au Luxembourg, mais peut-on ramener du carburant dans un jerrycan?
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Face à l'augmentation des carburants, certains Belges sont encore plus tentés que d'habitude de faire leur plein au...