Le constat dressé par les équipes déjà sur place est catastrophique, en particulier dans le nord de la Syrie : "Les équipes soutiennent plus de 23 structures de santé, explique Marie-Christine FÉRIR, membre de l’unité d’urgence de MSF Belgique. "Hier ou avant-hier — parce que je n’ai pas eu de nouvelles fraîches — elles ont déjà soigné plus de 200 blessés. C’est très compliqué. […] Il faut donc vraiment faire le maximum pour que des secours puissent arriver très vite. Et il n’y a pas beaucoup de secouristes pour retirer les personnes survivantes, chaque minute compte aujourd’hui."
Médecins sans Frontières est déjà intervenu sur le terrain après un tremblement de terre et les premiers jours sont cruciaux. "A Médecins sans Frontières, on ne fait pas du rescue, comme on dit. Ce n’est pas notre métier, mais il faut que les équipes arrivent très vite. Or ça prend du temps. Et après, il y a l’accès. Même si on a des équipes de secours sur le terrain, il faut qu’il y ait un accès. Les routes sont coupées, les aéroports ne fonctionnent plus…".