Dès le 1er octobre, en cas d’embouteillage, les automobilistes devront toujours former une voie de secours d’urgence par sens de circulation sur toutes les routes à deux bandes ou plus. Concrètement, les véhicules sur la bande la plus à gauche devront serrer le plus à gauche possible, et ceux de la bande voisine devront serrer le plus à droite possible.
Première observation : ce n’est pas limité aux autoroutes. Par exemple, un bouchon sur la petite ceinture à Bruxelles nécessitera également de créer ce couloir.
Deuxième observation : ce sera à faire d’office, sans attendre qu’un véhicule de secours ne se fasse entendre, dès lors qu’un bouchon se forme.
Troisième observation : le couloir de sécurité s’installe là où les motards ont justement l’autorisation de se faufiler en cas de files, il n’y a donc plus aucune excuse au fait de fermer la porte aux 2RM. Rappelons à ces derniers qu’ils ont des règles de vitesse à respecter en remontant les files et que ce n’est pas leur rôle de jouer aux policiers en cas de non-respect de la règle…
Quatrième observation : quid de la bande d’arrêt d’urgence ? Elle peut toujours bien entendu être utilisée par les services de secours, mais pour différentes raisons, les services d’urgence souhaitent aussi disposer de cette autre option qui est de passer entre les files. Quelles raisons ? La BAU est parfois encombrée par des véhicules en panne ou accidentés, elle recueille aussi les débris chassés des voies de circulation, et de plus en plus, elle a tendance à être supprimée ou rétrécie au profit de l’ajout d’une bande de circulation supplémentaire ou d’une bande spéciale pour l’heure de pointe (E40 de BXL vers Leuven par exemple).
Cinquième observation : pour info, ce système est déjà obligatoire dans d’autres pays, comme au Luxembourg ou en Suisse. Pensez-y quand vous voyagez, et imitez ce que font les conducteurs locaux en cas de bouchon. (N’hésitez pas à partager)
