Déjà trois semaines que la pluie est aux abonnés absents. Les fortes chaleurs ont déclenché une série d'alertes canicule fin juin. Aujourd'hui, le sol porte les stigmates d'une sécheresse qui semble pointer le bout de son nez. Maxime Ransi, entrepreneur en parcs et jardins chez Nicomax: "La terre commence à devenir du béton. On voit bien qu'elle est craquelée, qu'elle manque d'eau. Il faudrait vraiment une grosse pluie pour pouvoir rentrer dedans. Il faut que ça pleuve abondamment. Là, on voit bien aussi que l'herbe commence à roussir. C'est peut-être une pré-sécheresse, mais on n'en est pas encore au point de l'année passée".
Conséquence: l'herbe pousse de manière éparse. Les mauvaises herbes s'imposent. Rien à faire: les propriétaires de jardin veulent du propre. Ce n'est pourtant pas le plus recommandable. Maxime Ransi: "Quand on tond, qu'est-ce qu'on fait? On blesse l'herbe, et elle ne fait plus de photosynthèse, elle n'absorbe plus ses nutriments, ni l'eau, qu'il n'y a pas en ce moment. Il faut donc éviter. Et si vraiment il faut faire un coup de propre, on tond plus haut, pour éviter d'affaiblir l'herbe".