Pour tout le monde, c’est un film inclassable. Cécile de France parle d’un film rock n’roll au féminin. Audrey Lamy estime qu’il est difficile de définir ce film tellement il mélange les genres. Pour Yolande Moreau, le film est amoral.
Quant à Allan Maudit, il a été bercé à la littérature anglo-saxonne, aux romans noirs américains, à des univers très populaires et la littérature et le cinéma français, par nature plus bourgeois, le " gonflent " de temps en temps.
Par conséquent, pour " Rebelles ", il rêvait d’autre chose : une zone portuaire, des personnages qui se bagarrent pour survivre et qui sont loin des centres-villes proprets et de leurs grands appartements lumineux. Le réalisateur ne s’est pas cantonné à une catégorie de film bien précise.
Il a mélangé les genres et s’est amusé à apporter quelque chose de nouveau. Cécile de France est dans le même état d’esprit. Elle raconte dans une interview pour OCS qu’elle en a marre de jouer des personnages lisses qui vivent dans de magnifiques appartements parisiens.
Elle ajoute qu’elle a fait le tour des personnages de filles sympas : " Plus c’est éloigné de moi, plus c’est une chance incroyable de pouvoir créer et plus ça m’amuse. Je reçois beaucoup de scénarios qui se passent dans de grands appartements parisiens bobos, avec les problèmes des enfants, les problèmes d’amour, on s’en fout ! Alors que là, on est à Boulogne-sur-Mer et ça n’est pas du tout dépressif. "