L’équipe a étudié le trajet des marchandises depuis l'usine jusqu’au consommateur final en ce concentrant sur ce qu’ils appellent le "dernier kilomètre", c’est-à-dire la distance entre le centre de distribution des marchandises et le client dans le cas des achats en ligne et la distance entre un magasin et un client dans le cas des achats en magasin.
Ils ont analysé l’empreinte carbone de la "livraison du dernier kilomètre" pour les trois types de canaux d’achat les plus répandus au Royaume-Uni : magasins physiques, "brick & clicks" (une commande en ligne livrée par un magasin physique) et les "pure players" (vendeurs en ligne). Ils ont pris en compte les émissions de gaz à effet de serre de différentes origines : le nombre de produits achetés, le transport, le stockage en entrepôt, la livraison et les emballages.
Le résultat montre que le shopping qui a l’empreinte totale de gaz à effet de serre par article acheté la plus élevée est celle des achats en ligne ("pure players") qui sont 81% plus coûteuses en carbone que les achats en magasin. Le grand gagnant, contrairement à ce que l'on pourrait croire, est le shopping "Bricks & Clicks".
"Ce schéma est vrai dans les pays où les gens conduisent beaucoup", a déclaré Shahmohammadi. "Cela dépend vraiment du pays et du comportement des consommateurs."
Donc ce schéma est particulièrement vrai pour les régions et pays qui utilisent fortement la voiture. Si vous habitez en campagne, il sera donc moins coûteux de faire une sortie shopping en voiture de temps en temps que de vous faire livrer chaque semaine (ou plusieurs fois par semaine) un colis.