La Remco-mania actuelle a du (très) bon car elle permet aux passionnés de vélo en Belgique de s’emballer encore et encore pour cette merveilleuse discipline qu’est le cyclisme et de rêver, enfin, après 44 ans d’attente (une éternité !), à un succès noir-jaune-rouge dans un grand Tour. Que ça fait du bien nondidju !
Oui mais… effet pervers de cette Remco-mania, la moindre remarque, critique, analyse, allant dans le sens contraire de la pensée dominante est perçue comme une hérésie et vous envoie directement sur le bûcher des réseaux sociaux (réseaux que Remco Evenepoel a d’ailleurs lui-même partiellement quittés puisqu’il a confié la gestion de ses comptes à d’autres personnes) ! A l’instar de l’écologie, de l’Ukraine ou du féminisme… le coureur de Quick Step-Alpha Vinyl est devenu, de façon totalement irrationnelle (et toutes proportions gardées évidemment), un sujet de conversation hyper "touchy" qui exige de peser chaque mot avant de s’exprimer. Alors, je vais essayer de bien les peser (mes mots).
Un commentateur sportif reste avant tout un journaliste dont la mission principale est d’informer le plus objectivement possible, de poser les bonnes questions, de tenter d’apporter les (bonnes) réponses, d’ouvrir la réflexion. Il ne lui est évidemment pas interdit de "supporter", avec passion et émotion, un athlète ou une équipe qui représente son pays, que du contraire même ! Et c’est ce que j’aime par-dessus tout dans ce métier. Mais en gardant toujours le regard curieux et critique.