Pour le personnel de Ryanair qui était lui aussi basé à Zaventem, cela signifie que 17 pilotes, 44 stewards et hôtesses ainsi que des ingénieurs et du personnel de soutien devront être relocalisés dans d’autres bases européennes de la compagnie irlandaise ou à Charleroi. Les syndicats ont appris que la base de Zaventem devrait rouvrir au mois de mars, mais Michael O’Leary a expliqué que cela dépendrait des futures négociations avec l’aéroport, et qu’il n’y avait donc aucune garantie.
Didier Lebbe, permanent à la CNE transports qui a assisté à la réunion ce matin, précise qu’en tout, environ 80 membres du personnel seront impactés : "Ils promettent de trouver une solution pour chacune de ces personnes. Pour les 44 [membres du personnel de] cabine, il faut savoir qu’il n’y a aucun Belge. Ils vont proposer des transferts de base sur leur réseau, donc ceux qui voudraient rentrer dans leur pays pour continuer à travailler pour Ryanair dans leur pays pourraient le faire. Pour ceux qui veulent rester à Bruxelles en attendant la réouverture du mois de mars, ils vont organiser un système de shuttle entre l’aéroport de Bruxelles et l’aéroport de Charleroi pour que le personnel qui était basé à Bruxelles puisse aller travailler à Charleroi ".
Le permanent syndical confirme que l’aéroport carolo n’est pas touché. "Charleroi n’est pas impacté du tout. Ils enlèvent à chaque fois deux avions pour l’hiver, mais c’est habituel", explique Didier Lebbe.
Les syndicats CNE et ACV Puls ignoraient totalement ce qui allait être annoncé lors de ce CE extraordinaire. La lettre de convocation parlait d’une "mise à jour importante" de la situation à Zaventem. Les pilotes avaient d’ailleurs reçu leurs horaires pour cette saison d’hiver.