Accusé par Textor d’abus de pouvoir d’entreprise, détournement de fonds ou encore de comportement violent, Thierry Dailly est abasourdi et nie catégoriquement.
"Je nie à 300%. Dire ce genre de choses, sans preuve, c’est très grave. Pour chaque déclaration, j’ai une réponse énorme. Nous étudions la situation avec des professionnels donc je ne vais pas revenir là-dessus. Mais les gens qui me connaissent savent comment je suis, comment j’agis. Ils savent qu’il n’y a aucune vérité là-dedans. Ce genre de déclarations sont très graves. C’est même étonnant pour une personne de son rang. Mais je ne suis pas étonné en connaissant le personnage."
Le désormais ex-président du RWDM a également défendu vigoureusement la gestion sportive du club, remise en cause par Textor.
"On m’attaque sur une mauvaise gestion. Les gens me connaissent, ils savent quel type de gestionnaire je suis. Dire qu’il n’y avait pas de scouting, etc. C’est à la hauteur d’un gars qui dit 'on va botter le cul d’Anderlecht et de l’Union'. Pendant 9 ans, il n’y a pas eu un mot négatif sur la gestion sportive du club. Tout était positif à 300%. Si aujourd’hui, on n’avait pas été champion alors je pourrais peut-être comprendre. Mais nous sommes champions après une saison magnifique. Je ne sais pas sur quoi on peut m’attaquer. Toutes les instances du monde du football belge m’ont appelé car personne ne comprend", a poursuivi Dailly, mettant en avant son expérience et défendant au passage le "travail extraordinaire" réalisé par Julien Gorius.