La pathologie de la coiffe des rotateurs est une cause de douleur très fréquente dès l'âge de 45 ans. Il existe différents traitements pour soigner cette déchirure du tendon. Le Dr Vander Maren, chirurgien orthopédiste à l'hôpital Chirec (site Braine-l'Alleud), nous éclaire à ce sujet dans l'émission "La Grande Forme".
La coiffe des rotateurs correspond à un ensemble de quatre tendons (extrémité d'un muscle) qui viennent se fixer sur le pourtour de la tête de l'humérus la recouvrant comme un chapeau, d'où le nom "coiffe des rotateurs" explique le Dr Vander Maren.
L'humérus constitue un des éléments de l'articulation de l'épaule, quant à la coiffe des rotateurs, elle participe aux mouvements de rotation externe, interne mais aussi dans le mouvement d'élévation du bras.
Deux explications à cette pathologie de l'épaule
La coiffe des rotateurs peut être le siège :
- D'une inflammation : tendinite avec calcifications éventuelles
- D'un traumatisme : chez les sujets jeunes, après un choc violent comme par exemple un accident sportif
Mais le plus souvent, il s'agit d'une pathologie dégénérative liée à l'âge qui explique cette usure progressive des tendons qui finissent par se fissurer, s'ulcérer et parfois même se rompre explique notre expert : "Cela fait partie du processus du vieillissement ; les tendons de façon normale et physiologique finissent par s'abîmer avec l'âge. Cette pathologie peut se faire ressentir à partir de l'âge de 60-65 ans et il faut savoir que cette atteinte de la coiffe représente plus de 90% des causes de l'épaule douloureuse chronique !"
Comment savoir si souffre d'une rupture de la coiffe ?
De façon quasi constante, on retrouve une douleur nocturne majorée quand le patient dort sur l'épaule en question. La journée, ce sont des douleurs aux mouvements complexes comme le fait de se gratter le dos. Il y a aussi une difficulté à réaliser des gestes répétés au-dessus de l'horizontal. Enfin, le patient se plaint d'une perte de force et parfois d'une perte de la mobilité de l'épaule précise notre spécialiste.
Après avoir constaté ces différents symptômes, un bon examen clinique permet de nous orienter concernant le diagnostic potentiel : "On réalise une radiographie et/ou une échographie et par la suite, on peut éventuellement réaliser des examens complémentaires comme une résonnance magnétique ou un arthroscanner sur décision du spécialiste pour aider à fixer un choix thérapeutique."