Les Francs Borains veulent aussi franchir une étape dans leur progression sur l’échiquier du foot belge. Le nouveau président Georges-Louis Bouchez les y pousse. Mais derrière les grandes intentions, il faut aussi que des décisions tombent.
Question à " deux sous " : pourquoi les sympathisants du Royal Francs Borains, en, Nationale 1 se sont-ils symboliquement sentis un peu plus concernés que d’autres lors de la promotion en D1 A du Royal Football Club Seraing voici un mois et demi ?
La réponse est liée à une revente de matricule. En 2008, le matricule 167 détenu par le Royal Boussu Dour Borinage lui a servi de monnaie d’échange pour apurer des dettes.
Il a été vendu à des investisseurs proches du FC Metz, lesquels ont décidé de créer Seraing United en banlieue liégeoise.
Si le premier club du Borinage entamera la saison à venir sa 22eme saison dans les séries nationales, et fêtera même un centième anniversaire, c’est parce que ses sympathisants et supporters ont pu racheter au bout de la saison 2013-2014 un autre matricule, le… 5192, celui-là même qui était la propriété du Royal Charleroi Fleurus.
Depuis, même si la nouvelle histoire a démarré en mode mineur sportivement parlant, le RFB n’a plus jamais fait de la figuration dans les séries D3 et D2 acff.
L’unique objectif des Borains était de gravir à nouveau les échelons rapidement.
En 2017-2018, le club est sorti de la D3 acff via le tour final et deux saisons plus tard, au bout d’un exercice arrêté aux deux tiers suite à la crise de la Covid-19, il était sacré champion de la D2 acff, tout juste devant les voisins de la Raal La Louvière.
Au bout d’une saison blanche que l’équipe dirigée par Dante Brogno avait entamée par une victoire en championnat face à Tirlemont, mais aussi une élimination un peu trop rapide en coupe de Belgique face à la D2 flamande de Zelzate, le RFB a entamé un travail de reconstruction en interne pour que viser le monde pro à moyen terme ait un sens.