Depuis le référendum du 23 juin 2016 sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne, de l’eau a coulé sous les ponts et nous n’avons jamais été aussi proches de la concrétisation du Brexit. Dès le 1er janvier 2021, le Royaume-Uni ne fera plus partie des Etats membres. Un accord a été signé in extremis entre les deux entités pour garantir un cadre minimal aux relations entre les deux parties du divorce. Douanes, taxes, droit de séjour, … Beaucoup de points restent flous pour de nombreux citoyens européens et britanniques. Un Britannique vivant en Espagne, un chauffeur routier international bulgare, une scientifique américaine à Edimbourg ou encore un chef cuisinier français basé en Angleterre, ils sont les premiers concernés par le projet mené à terme par le parti UKIP. Rencontres.
Un chaos logistique
Dimitar Velinov connaît bien l’Europe, il parcourt la zone du marché commun depuis maintenant plus de 30 ans dans son camion de la société Eurospeed. Pour ce Bulgare de 74 ans, la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne signifie l’ajout de difficultés considérables dans son travail. "Pour moi, le Brexit signifie un chaos logistique, qui va entraver notre travail et devenir un fardeau dans la manière dont nous faisons notre travail. D’autres chauffeurs me disent que les files d’attente à la frontière sont déjà très longues et que c’est ce qui crée les plus grandes difficultés", explique Dimitar.