Rouler au diesel reste moins cher

Quelle est alors aujourd’hui la motorisation la plus économique si on tient compte de tout, c’est -à dire de l’achat et de l’usage ? La réponse dépend du profil de l'utilisateur. Explications d'Olivier Dusquesne, journaliste au Moniteur Automobile.

"Si on roule peu, surtout en ville, une voiture essence, de préférence même hybride, ça reste toujours intéressant. Parce que la consommation, la différence de consommation entre l’essence et le diesel, ne sera pas énorme en ville parce que c’est accélération/freinage, accélération/freinage. Donc, le diesel est moins intéressant, si on fait des courts trajets. ", estime le journaliste.

Le diesel reprend bien la première place du classement si le profil du conducteur change. " Si on roule beaucoup plus et si on fait beaucoup d’autoroute, là, le diesel peut redevenir intéressant. Parce que c’est à ce moment-là que le moteur diesel est le plus performant, consommera le moins et que donc malgré le fait que le diesel soit plus cher au litre, vu qu’on consommera moins, on va récupérer.", assure Olivier Dusquesne.
 

C’est un cas à part. Cette motorisation se situe entre la plus et la moins intéressante.

Pour être la moins chère, il faut de bonnes solutions de recharge. Selon Olivier Dusquesne, "Il faut avoir investi dans des panneaux solaires et des bornes de recharge pour pouvoir recharger à la maison. Là, l’électricité n’est vraiment pas chère. Même, malgré la hausse de l’électricité, ça reste très concurrentiel. En plus, on peut parfois profiter de recharges gratuites au supermarché ou à l’hôtel ou au travail. Donc ça permet d’avoir un coût usage/kilomètre très bas. " 

La voiture électrique peut être la plus intéressante, malgré son prix relativement élevé à l’achat. Mais elle pourrait retourner en fin de classement dans d’autres cas extrêmes : " Si on doit tout le temps aller sur les bornes publiques et en particulier sur les bornes rapides. Là, ça coûte très cher. ", souligne le journaliste.

On l’a compris, un classement ne peut être ferme et définitif.  Il dépend des prix fluctuants des énergies, mais avant tout du profil de l’automobiliste.

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