Mais revenons à nos boulons. Pour le moment, il y aurait donc quelques couacs dans la mécanique de maintenance de la géante de métal… Certains endroits seraient rongés par la rouille (" comme les termites le bois " précise Marianne).
Au début d’année, c’est le plomb qui fit parler de lui. Avec des taux de concentration s’élevant à plus de neuf fois le seuil autorisé, les chiffres ont interloqué. Malgré un discours des maîtres d’œuvre qui se voulait rassurant (situation " sous-contrôle ", " des nettoyages ont eu lieu aussitôt ", " les mesures dans l’air sont bonnes "…), certains y ont vu un risque de saturnisme, notamment chez les enfants. On se souvient du plomb de Notre-Dame émanant de l’incendie de 2020, maintenant c’est au tour des peintures de la célèbre Tour. Cette pollution au plomb viendrait des peintures utilisées, donc jusqu’il y a 25 ans.
" En tant que tel, une peinture au plomb n’est pas dangereuse, mais quand elle se dégrade, ou si elle est grattée, les poussières qui se dégagent, elles, sont toxiques ", confiait en janvier un expert de la question.