A partir de maintenant, tout le monde peut gagner le tournoi, non ?
JV : C’est vrai. Il ne reste que des têtes de série. Tout le monde peut gagner. Le double se joue souvent sur deux ou trois points. Et nous, on a montré récemment qu’on peut battre tout le monde. On va se préparer comme d’habitude. On se donnera à 100%. On peut gagner, c’est sûr. On est en confiance, donc il faut y croire.
Pour avoir un double qui se connaît par cœur, il faut parfois des années. Vous, vous jouez ensemble depuis 7 ou 8 ans. Vous vous rendez compte que vous progressez toujours dans votre connaissance de l’autre ?
SG : Oui, presque chaque semaine, il y a des nouvelles choses à apprendre. C’est comme une relation de couple. Cela change tout le temps, il faut s’adapter, et on apprend en permanence. Je l’ai déjà dit, il y a toujours deux options. Il y a beaucoup d’équipes qui se séparent; et nous, on essaie de rester ensemble. Cela demande du travail. Mais on a déjà connu tellement de beaux moments ensemble que cela vaut le coup. Et être en demi-finale d’un tournoi du Grand Chelem après tant d’années, cela fait beaucoup de bien. Et c’est cool de constater que le travail paye.
Vous arrive-t-il de vous disputer ?
SG : Oui, cela arrive parfois, mais cela nous rend plus forts.
Comment est Roland-Garros la deuxième semaine, pour les joueurs ?
JV : C’est plus calme, et moi j’adore. Il n’y a personne dans les vestiaires, il y a de l’espace, tout est tranquille. On est à l’aise, c’est tout à fait différent, par rapport à la première semaine. On adore.