Il a ensuite qualifié de "branleur" le député de Bury South, Christian Wakeford, qui a fait pression pour que les salles de spectacle empêchent Roger Waters de se produire. Le musicien a ensuite attaqué des médias britanniques tels que le Times et le Daily Mail, en déclarant : "Je ne serai pas censuré ! Surtout quand ce ne sont que des mensonges. Je me défends, M. Telegraph !"
Ces derniers mois, Roger Waters a fait l’objet de nombreuses accusations d’antisémitisme, notamment en raison de la controverse suscitée par les vêtements nazis portés lors d’un récent concert dans la capitale allemande, qui fera l’objet d’une enquête de la part de la police berlinoise. Cette partie du show joué à Berlin n’était pas une nouveauté, elle est aussi présente lors d’autres concerts de cette tournée, notamment celui qui a eu lieu chez nous en Belgique tout récemment.
L’ex-Pink Floyd s’est d’ailleurs défendu via les réseaux sociaux : "Mon récent concert à Berlin a généré des attaques de mauvaise foi de la part de ceux qui veulent me réduire au silence car ils sont en désaccord avec mes opinions politiques. "Les aspects de mon concert qui ont été mis en cause constituent clairement un message contre le fascisme, l’injustice et le sectarisme sous toutes ses formes" et toute tentative d’y voir autre chose "est malhonnête", a-t-il ajouté.
Un certain nombre de groupes juifs et d’élus municipaux se sont récemment rassemblés pour protester contre son concert à Francfort, dimanche 28 mai. Roger Waters avait déjà gagné une bataille juridique pour pouvoir donner ce concert, qui avait été initialement annulé en raison d’accusations d’antisémitisme.