Roland Garros

Roger Federer : "Cela va me manquer, de ne pas voir Rafael Nadal à Roland-Garros"

Roger Federer

© AFP or licensors

Quand il était joueur, Roger Federer proposait de temps en temps des séances de "questions-réponses" à ses fans, sur Twitter. Maintenant, sa bio, sur le réseau au petit oiseau bleu, affiche un "no longer a professional tennis player" qui fait toujours un peu bizarre. Mais il a décidé de renouveler l’expérience.

"Posez-moi des questions, et j’y répondrai pendant 90 minutes", avait-il proposé. La séance a duré quatre heures…

Il a forcément été interrogé sur l’absence de Rafael Nadal à Roland-Garros. La réponse a été courte (c’est le principe), mais claire : "Oui, cela va me manquer, de ne pas le voir jouer. Le French Open + Rafael Nadal = l’un des records les plus incroyables de l’histoire, tous sports confondus."

Une première depuis 25 ans

Roger Federer et Rafael Nadal lors de la Laver Cup 2022

La dernière fois que l’Espagnol n’a pas joué le Grand Chelem parisien, c’était en 2004. La dernière fois que Roland-Garros a été organisé sans lui et sans Federer, c’était en 1998, avant le début de leur carrière professionnelle. C’était il y a une éternité…

Ils ont eu l’occasion de se rencontrer une demi-douzaine de fois, sur la terre battue de la Porte d’Auteuil, et des dizaines de fois ailleurs. A un internaute qui lui a demandé quel avait été son face-à-face préféré, tous tournois confondus, le Suisse a répondu avec humour : "Roland-Garros 2008. Ces quatre jeux ont été géniaux". Cette année-là, il avait perdu la finale 6/1-6/3-6/0.

Roger Federer et ses supporters ont bien sûr abordé d’autres sujets. Et l’on a appris, pêle-mêle, quelques petits détails concernant son avenir proche. Il n’a pas l’intention de rejoindre l’équipe de commentateurs de la BBC, cette année, à Wimbledon. Une rumeur commençait à se répandre, affirmant le contraire. Il aimerait continuer à jouer des exhibitions. Il compte se rendre à la Laver Cup, en septembre.

Une agréable retraite

MET Gala

L’ancien roi de Wimbledon n’a, semble-t-il, pas l’intention de devenir entraîneur, prochainement. "Je suis déjà un papa-coach, ce qui n’est pas facile, mais j’adore chaque minute, dans ce rôle."

Sa vie de retraité lui plaît, et il ne s’en cache pas. "Avant, il existait beaucoup de petites choses, dont je ne savais pas qu’elles créaient autant de stress. Et elles ont disparu, ce qui est vraiment cool. C’est comme un poids en moins, sur mes épaules."

Il saura certainement trouver les bons mots, dans un an, un peu plus, ou un peu moins, pour rassurer son grand ami Rafael Nadal, au moment où il rangera définitivement sa raquette, lui aussi.

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