Olivier Bal était l’invité du 8/9 et du Mug pour son nouveau roman Roches de sang, un thriller autour d’une rédemption impossible.
L’histoire commence à Londres mais nous emmène très rapidement en Corse, une île qui compte beaucoup pour Olivier Bal, et qu’il connaît bien.
"C’est vraiment ma patrie de cœur. J’y vais depuis que je suis tout môme, mes premiers souvenirs sont là-bas, cette île m’a accompagné toute ma vie", explique-t-il. "Au gré de la fiction j’égraine aussi un petit peu des souvenirs personnels. On parle beaucoup de l’enfance, de l’adolescence, de l’amitié, du temps qui passe, de ce qui reste de notre amitié".
C’est une déclaration d’amour à cette île que je trouve merveilleuse.
Roches de sang nous plonge dans une enquête très prenante entre 1993 et 2019, qui implique Europol et le grand banditisme, avec une partie de l’histoire dans les pays de l’est où l’auteur a voulu dresser un parallèle avec la mythologie grecque.
"J’avais l’envie de raconter quasiment une sorte d’Odyssée tragique. J’avais vraiment envie de vous emmener dans un récit où quelque part, au fond de vous en tant que lecteur, vous savez que ça va être difficile, que ça va mal se terminer", raconte Olivier Bal, qui laisse une chance à une note d’optimisme : "certes c’est un récit qui est sombre, mais moi je trouve que c’est important d’aller chercher la lumière."
Le roman se clôt sur des épilogues, qui je pense laissent quand même une part de lumière et de choses positives.
Peut-être son projet le plus cinématographique selon lui, Olivier Bal rêverait de voir son histoire adaptée sur l’écran. "Il est en lecture chez des producteurs", annonce-t-il. "Si jamais ça doit se faire, je laisserai le bébé à d’autres équipes […], moi je continuerai à faire mes bouquins."