Roch Voisine se souvient de son premier concert en Belgique : "Cela a été un peu un choc culturel"

Roch Voisine revient avec sa tournée acoustique déjà entamée en 2020 en Belgique, mais interrompue suite à la pandémie de covid-19. Ambiance intimiste garantie avec le public puisque l’auteur-compositeur-interprète canadien sera uniquement accompagné de deux musiciens.

Et pour ceux qui auraient assisté aux concerts de janvier 2020, ces shows en version unplugged seront aussi différents des précédents promet l’artiste de 58 ans : "J’avais un pianiste avant mais on sera 3 guitaristes en Belgique. Même si c’est le même concert il y a toujours des choses qui changent. Je n’aime pas faire systématiquement la même chose tout le temps, cela devient un peu ennuyant".

Si chaque concert du Roch acoustic est unique, Roch Voisine comble avant tout ses fans en jouant ses tubes à la guitare comme Hélène. "Elle a sa place (dans le concert) parce que cela a fait partie d’un phénomène. C’est toujours un peu embêtant de ne faire parler qu’avec une chanson quand tu as 30 albums, 350 chansons derrière mais je comprends, je la fais tout le temps avec plaisir. Ce n’est plus une chanson qui m’appartient, elle appartient au public" déclare-t-il à ce sujet.

Le chanteur varie les plaisirs en jouant également des titres de son répertoire qui n’ont encore jamais été portés sur scène. "C’est parfois intéressant de faire un titre pour la première fois" confie-t-il. "C’est sûr qu’on va l’adapter au format à 2 guitares et une basse et c’est toujours très intéressant et stimulant de revisiter ces chansons-là, surtout celles qui sont arrivées à un moment de ma carrière qui étaient plus pop, plus faciles, où il y avait toujours 10, 12, 13 musiciens sur scène. Quand tu arrives à trois, il faut toujours être un peu plus imaginatif, j’aime beaucoup le challenge et les gens me le rendent très bien aussi".

Même après plus de 35 ans de carrière, Roch Voisine reste émerveillé par le public belge. Il se souvient d’ailleurs très bien de son tout premier concert sur le continent européen qui avait lieu… à Forest National.

"Je n’ai jamais oublié, cela a été un peu un choc culturel" révèle-t-il. "C’était vraiment fou. C’est un public qui est très chaud, qui connaît bien toutes les chansons et qui participe beaucoup. Cela a été une révélation pour nous à l’époque car les Québécois sont moins comme cela et les anglophones en Amérique le sont encore moins, ils sont beaucoup plus réservés".

Et pour prouver une fois encore qu’aucun autre public n’égale le public belge, rendez-vous le 10 mars au Cirque Royal à Bruxelles, le 12 mars au Théâtre Royal à Mons et le 15 mars au Forum de Liège.