Les Diables Rouges de Roberto Martinez ont terminé sur la troisième marche du podium de la Coupe du Monde 2018, en Russie. Le meilleur résultat de l’histoire de la Belgique lors d’un Mondial (six victoires et une seule défaite, en demi-finale, face à la France). Quatre ans plus tard, faut-il s’attendre à revivre de telles performances ?
"Nous travaillons sur une liste de 55 joueurs, et je pense que nous sommes plus forts qu’en 2018, a annoncé Roberto Martinez lors d’un entretien exclusif accordé à la RTBF. Tout simplement grâce à l’expérience accumulée en Russie. Remporter le bronze lors d’une Coupe du Monde pour la première fois de ton histoire, c’est une expérience qui te rend meilleur. Je savais ce qu’on voulait atteindre, je savais ce qu’on devait améliorer. Je l’ai dit à l’époque, il nous manquait des remplaçants à certains postes importants, et je pense qu’on a résolu cela. Lors des quatre dernières années, on a réussi à trouver quatre joueurs par position, en fonction du style qu’on veut adopter et de l’identité de notre adversaire. Passer au cours d’une Coupe du Monde du statut de favori à celui de surprise potentielle, et vice-versa, c’est une expérience qui te rend meilleur. C’est vrai que tous les joueurs ont quatre ans de plus, mais il n’y en a que quatre qui ont pris leur retraite. Et les jeunes qui sont arrivés nous donnent pas mal de possibilités de pallier ces départs."
Le coach a également évoqué son avenir alors que son contrat se termine officiellement après la Coupe du monde. "Je ne sais pas de quoi il sera fait. Je vais vivre la Coupe du monde comme s’il n’allait pas y avoir de lendemain, je pense que c’est la seule manière de faire dans un grand tournoi. L’important est d’être aussi bons que l’on peut l’être. Si je pourrais continuer ? Pourquoi pas. J’ai une très bonne relation avec les dirigeants, on est en communication constante et on essaie de gérer la situation comme si j’allais être là pour les 50 prochaines années. Je n’ai jamais pensé penser travailler au quotidien, en travaillant comme si mon contrat ne finissait pas après la Coupe du monde."