Le film s’ouvre sur des images de cités sombres sous un ciel gris avec en fond sonore, des bulletins d’infos plus sombres encore. Une façon d’évoquer qu’il y a des circonstances qui n’engagent pas à rire. Au point que certains en ont complètement perdu le goût et même la capacité.
C’est le cas de Léo, 26 ans, étudiant en philosophie plus un diplôme de commerce en poche. Son début dans le monde du travail s’est soldé par un burn out et puis une grosse dépression. Après une hospitalisation et des médicaments, Léo a décidé de se tourner vers autre chose et a poussé la porte d’un " club du rire ". Il est le fil conducteur de ce film qui nous emmène dans cet univers qui pourrait prêter à sourire mais qui est moins absurde qu’il n’y paraît. Léo se rend une fois par semaine dans son club de rire. Il y rencontre d'autres rieurs et même un médecin du rire. Il lui explique tous les effets bénéfiques du rire sur la santé physique, psychique et émotionnelle. C’est même l’antistress par excellence. Le rire déclenche la fabrication d’un tas d’hormones dont la dopamine, sérotonine / endorphine : les fameuses hormones du bonheur. Un moyen simple, naturel, efficace, gratuit qui peut aider à retrouver le bien être.
Les enfants rient des dizaines de fois par jour. Malheureusement, avec le temps, on perd cette capacité et la durée quotidienne dévolue au rire diminue à l’âge adulte.