Cette fois, plus encore que toutes les autres fois, l’envie de déconfiner est à la Une.
Revue de presse : quand pourra-t-on vraiment assouplir ?
Matin Première
Annonce prudente dans la presse, les bulles à l’extérieur pourraient changer de taille.
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Cette fois, plus encore que toutes les autres fois, l’envie de déconfiner est à la Une.
Pression maximale pour entamer le déconfinement et pour le démontrer le quotidien fait la liste :
Le quotidien l’affirme, le temps du déconfinement semble arrivé, mais cela reste à voir. Les chiffres et les statistiques recommandent toujours la prudence.
Et à la Une de l’Avenir, il y a cette déclaration qui douche largement les espoirs :
pas d’assouplissement avant 3 semaines.
C’est en tout cas l’opinion du ministre de la Santé Frank Vandenbroucke.
Avec les libéraux qui montent au créneau, la semaine politique va être longue et tendue, écrit l’Avenir. N’empêche c’est vrai, le grand monde qui a pris d’assaut les parcs et les rues, c’est impressionnant à voir. Le beau temps, ça veut dire, on sort, tous ensemble, prendre l’air.
Justement, au sujet de toutes les règles qui sont imposées, le texte est attaqué en Justice par la Ligue des Droits Humains qui a intenté une action contre l’Etat Belge.
En cause, les nombreux arrêtés ministériels auraient été pris sans base légale, sans base constitutionnelle. La Ligue qui estime qu’il est temps que le parlement reprenne son rôle.
Et justement, eux aussi réclament le respect de leurs droits.
Les organisations de jeunesse demandent, pas le déconfinement complet, non. Mais ils demandent un peu de souplesse, un peu d’activité parascolaire, en plus, former des groupes, un peu plus nombreux qu’à 4.
" Maintenant, disent ces jeunes, c’est notre tour, vraiment notre tour. "
Un constat aussi en Une de la presse et qui peut étonner : malgré le confinement, il y a de plus en plus de voitures de société.
1 salarié sur 5 possède une voiture de fonction. C’est 5% de plus qu’en 2019.
C’est un quart de plus qu’il y a 5 ans et même malgré le Covid, et surtout, malgré le télétravail, ce chiffre a continué à grimper.
Ce qui fait dire au Standaard que la voiture est un moyen de transport, mais c’est surtout un élément de rémunération. Il y a longtemps que le lien entre le travail et la nécessité d’avoir un véhicule, il y a longtemps que ce lien s’est estompé. Sur 690. 000 voitures de fonction, 480. 000 sont des voitures salaires sans lien avec l’usage professionnel du véhicule.
Le hic, en tous les cas, ce que le Standaard souligne comme un problème, c’est que ces voitures de fonction parcourent en moyenne deux fois plus de kilomètre que les autres.
En fait, elles ne roulent pas toute seule, ce sont leurs propriétaires qui roulent deux fois plus avec la voiture estampillée "boulot". Donc plus de pollution, donc plus de congestion du trafic. Pour le Standaard, c’est le coût social des voitures de salaire.
Il est lourd ce coût, environ 905 millions d’euros, dit le quotidien, chiffre de 2016, estimé par le Bureau fédéral du plan.
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