Dans les journaux, il y a aussi la série Squid Game qui fait la une.
On resitue le contexte : Squid Game, série sud-coréenne produite par Netflix, qui connaît un succès extraordinaire.
Le scénario est ultraviolent. Des centaines d’adultes participent à un jeu, dont les épreuves sont apparemment innocentes, comme un "Un, deux, trois soleil" (ou "un deux trois piano" comme on dit en Belgique).
A la différence que ceux qui perdent sont morts. Pas au figuré, mais au propre ! Puisqu’ils sont tout simplement massacrés.
Une fiction à laquelle des enfants ont manifestement eu accès, puisque le scénario inspire désormais les jeux dans les cours de récré.
A Erquelinnes, la directrice de l’école communale a même posté un message sur Facebook, rapidement devenu viral : dans la cour, les enfants qui perdent sont roués de coups.
Plusieurs quotidiens en font leur une ce matin. La Dernière Heure, les journaux du groupe Sud Presse, L’Avenir, ou encore La Libre avec ce titre : "Comment expliquer le succès de la série Squid Game auprès des jeunes". Le quotidien qui propose un débat sur le phénomène.
Un phénomène qui ne touche pas que l’établissement d’Erquelinnes, dit L’Avenir, qui en fait son édito.
"En publiant cette mise en garde, la jeune directrice a rappelé aux parents leur devoir de vigilance. Qu’il ne faut pas laisser seul l’enfant devant son écran. Qu’il faut s’intéresser à ce qu’il regarde."
La DH qualifie cette directrice d’école de "lanceuse d’alerte", et la félicite.
En rappelant au passage le rôle des parents, et l’importance d’un dialogue avec les enfants, dans une époque où le temps passé sur les écrans a tendance à creuser la distance.