Revue de presse : le fiasco afghan, l’échec de l’Occident après 20 ans

On en sait plus depuis hier sur les conditions dans lesquelles va se dérouler cette rentrée alors que le variant Delta du Covid 19 menace toujours.

La presse met surtout le doigt sur la différence de traitement entre les élèves wallons et flamands d’un côté et les élèves bruxellois de l’autre.

La Une de la Dernière Heure est très explicite et titre : "Double peine pour les Bruxellois", "Pas assez de vaccinés rentrée masquée".

Voilà résumée la situation pour les enseignants et les élèves du secondaire dans la capitale qui devront donc garder le masque.

Élèves wallons et Bruxellois inégaux devant le masque titre Sudpresse, mais il faudra tout de même rester prudent et les Wallons devront garder le masque en poche comme le titre l’Avenir.

Tandis que du côté de la Libre Belgique, on appelle à serrer la vis du côté de la capitale face à la crise sanitaire. Il faut accélérer la vaccination à Bruxelles et pour y arriver les écoles seront mises à contribution puisque les élèves pourront recevoir une dose dans leur établissement s’ils le souhaitent.

Une photo qui se retrouve en Une de nombreux quotidiens, et notamment du Tijd et de la Gazet Van Antwerpen.

Celle de l’intérieur d’un avion transporteur de troupes de l’armée américaine.

Cet avion est plein à ras bord d’Afghans qui fuient leur pays et surtout la violence et le futur régime des talibans.

Une image qui résume le fiasco afghan et l’échec de l’Occident après 20 ans d’intervention dans ce pays abandonné à son sort.

L’onde de choc est mondiale, titre le journal français Le Monde.

Des avions remplis, on pourrait bientôt en revoir avec ceux de l’armée belge envoyés pour rapatrier les Belges et les Afghans qui ont aidé notre armée. La périlleuse mission des militaires belges titre la Dernière heure alors que De Standaard nous explique les détails de cette mission et surtout ses inconnues. Puisque les militaires Belges n’ont pas l’autorisation, le mandat pour agir en dehors de l’aéroport de Kaboul.

Alors cette question comment les personnes qui veulent quitter le pays vont se rendre en toute sécurité à l’aéroport ?

La réponse, elle, dépend des talibans mais ce qui semble certains c’est que pour aller à l’aéroport, ceux qui veulent fuir devront s’y rendre par eux-mêmes et faire face à tous les dangers.

Autre point d’attention de la presse, c’est aussi les craintes des chancelleries occidentales de voir une nouvelle vague migratoire arriver en Europe.

C’est Emmanuel Macron dans son discours aux Français lundi soir qui avait lancé le débat en quelque sorte.

Les talibans font pressentir une nouvelle crise migratoire, titre le journal le Soir qui nous explique que l’Union Européenne veut éviter une redite de la crise migratoire de 2015.

Le problème c’est que Bruxelles n’entretient pas vraiment de bonnes relations avec les pays en première ligne, notamment l’Iran et la Turquie.

Mais aussi la Biélorussie. Bruxelles soupçonne déjà le dictateur Alexandre Loukachenko, d’ouvrir les portes de son pays aux futurs réfugiés Afghans et ainsi donner un accès plus rapide aux frontières de l’Union.

Le dictateur biélorusse qui serait donc prêt à utiliser des migrants et des vies humaines en représailles aux sanctions européennes.

Et puis tout autre chose, l’Echo nous apprend que les indépendants ne font plus appel aux aides financières pour faire face aux conséquences du Covid.

Au mois de juillet, seulement 1,1% des indépendants ont encore fait appel au droit passerelle, explique le quotidien. Ils étaient environ 13% à la même période l’an dernier.

Mais attention prévient l’Echo, cela ne veut pas dire que tout est rentré dans l’ordre pour les indépendants ; ce qui explique une telle baisse, c’est simplement que la majorité des indépendants ne remplissent tout simplement plus les conditions pour bénéficier du droit passerelle.

La situation reste très difficile. Il faut donc revoir ces conditions d’octroi des aides.

Le gouvernement prévoit d’en discuter en septembre.