Jozef Chovanec, c'est ce passager slovaque qui est mort en juillet 2018 après avoir été arrêté à l'aéroport de Charleroi. L'actuel ministre de l'Intérieur, Pieter De Crem affirme que le cabinet de son prédécesseur était au courant de l'affaire, explique le Soir.
Le N-VA Jan Jambon répond non.
Je ne me souviens de rien du drame qui a attiré l'attention la semaine dernière.
Oui contre non. Jambon a-t-il menti, se demande la Libre ?
Pour la presse néerlandophone, c'est vraiment le sujet ce matin.
Pour le Morgen, Jambon est sur grill.
Pour le Standaard, toute l'affaire est en train d'exploser au visage du ministre.
Pour le Soir, cette affaire n'a visiblement pas fini d'empoisonner le monde judiciaire et politique.
Il y a là de lourdes questions qui risquent d'en embarrasser plus d'un.
D'abord, constate le quotidien, comment expliquer le fait qu'il ait fallu deux ans et demi pour envisager une reconstruction ?
Comment imaginer, surtout, qu'il ait fallu la pression des images diffusées dans la presse pour qu'enfin l'enquête semble prendre sa véritable dimension.
Il est inexplicable, inacceptable qu'aucune sanction n'ait été prise contre les policiers filmés en flagrant délit : de maltraitance, de sadisme et d'atteinte aux valeurs démocratique.
Aujourd'hui, conclut le Soir, ce n'est pas uniquement la famille de Jozef Chovanec qui demande des comptes, qui exige que la clarté soit faite, les responsabilités établies et les sanctions prises.
C'est dans son ensemble, la société belge qui l'exige.