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Revue de presse : la politique de la terre inondée après celle de la terre brûlée

La revue de presse

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Par F.C. via

Une image fait la Une de toute la presse : celle du barrage éventré de Kakhovka en Ukraine ou ce qu’il en reste. " Le barrage de toutes les inquiétudes ", titre Le Soir qui revient sur les conséquences humaines et environnementales de cette catastrophe. D’après Het Laatste Nieuws, 40.000 personnes sont menacées et " avec l’arrivée de l’eau, c’est à nouveau l’espoir qui s’en va ".

À l’image de la couverture du New-York Times avec cette habitante de Kherson, âgée, épuisée au milieu de sa maison déjà détruite par la guerre, plantée là avec de l’eau jusqu’à la taille en train de porter à bout de bras ses deux chiens. Une image reprise aussi dans Libération pour qui, après la politique de la terre brûlée des Russes, place à présent " à la politique de la terre inondée ".

© STRINGER / AFP

Sabotage et revers

Dans cette catastrophe, on le sait, Moscou et Kiev se rejettent la responsabilité. Alors la presse ce matin se pose la question sur le mode "à qui profite le crime". L’Écho y répond sans détour : "à la Russie !" Pour le Morgen aussi, "Moscou se cache derrière la destruction de ce barrage".

Vos journaux qui se demandent aussi si cette destruction peut changer le cours de la guerre ? Pour La Libre, la destruction du barrage de Kahkovka montre "combien les Russes redoutent la contre-offensive ukrainienne". Au passage, le Standaard note que "cet effondrement rend le passage en Crimée plus difficile pour les Ukrainiens".

Même constat pour Le Monde et un "sacré revers pour Kiev" qui, en traversant le fleuve, espérait prendre à revers la défense russe concentrée sur le sud du pays. Pour tous vos journaux, ce qui s’est passé hier sur le fleuve Dniepr est une escalade qui redessine ni plus ni moins la ligne de front, de quoi ralentir la contre-offensive ukrainienne.

Bonus Pension

"7000 euros nets de plus par an", le chiffre se trouve en Une de Sudinfo. Mais attention pas pour n’importe qui tempère Le Soir. La mesure serait réservée uniquement à ceux qui peuvent bénéficier d’une pension anticipée mais qui décideraient de poursuivre leur carrière jusqu’à 67 ans. C’est la proposition en tout cas que fait aujourd’hui la ministre des Pensions, Karine Lalieux.

La ministre ne s’était plus exprimée sur sa réforme depuis le mois de février mais elle le fait à nouveau "dans l’espoir d’accélérer les discussions au sein du gouvernement en revenant avec une copie modifiée", décrypte Le Soir. On se souvient que sa proposition de réforme de juillet 2022 avait été jugée trop onéreuse. Alors explique le Soir, aujourd’hui elle avance son maître atout comme on dévoile son jeu au Wist, un maître atout qui se nomme "bonus pension".

Cocorico belge

Retour sur le vaccin contre le virus respiratoire syncytial, le VRS. Un vaccin développé et produit par GSK en Belgique, à Rixensart. Il a été approuvé mardi par la Commission européenne pour les personnes âgées, un mois après son autorisation aux États-Unis.

L’Écho revient en Une sur cette prouesse : "Trois décennies de développement et une belle histoire belge". Rappelons que ce virus est responsable d’infections respiratoires comme la bronchiolite chez les nourrissons et aggrave les maladies comme l’asthme et l’insuffisance cardiaque chez les personnes âgées et immunodéprimées. Ce virus entraîne tout de même 500.000 hospitalisations et 30.000 décès associés chaque année, dont environ 20.000 en Europe. Une belle prouesse !

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