A la une de La Libre, suspension de la négociation, désaccord et lutte pour le 16, rue de la Loi. C'est le résumé du week-end. 2 jours pendant lesquelles la Vivaldi a surtout tangué, elle est maintenant à deux doigts de chavirer.
Même pas née, dit La Libre, et Vivaldi lutte déjà pour sa survie.
Du côté de L’Avenir, on rappelle que les 2 préformateurs doivent aujourd'hui se rendre chez le Roi. Sans doute remettront-ils une note. Mais pour le quotidien, le problème, c'est surtout la fausse note dans la partition de Georges-Louis Bouchez.
Idem coté néerlandophone, Bouchez pousse Vivaldi dans le vide s’inquiète Le Morgen. Rien n'indique que les partis parviendront à s'entendre sur le poste de Premier Ministre. C'est l'étincelle qui a fait déborder le vase, ou la goutte qui a mis le feu aux poudres.
Même son de cloche au Standaard, alors que les 7 négociaient pour savoir qui allait occuper ce poste de Premier Ministre, Georges-Louis Bouchez est revenu avec le message que cela doit absolument être Sophie Wilmès. Les partis en ont assez de Bouchez.
Et le quotidien hésite sur la formule. Ils veulent que le président du MR soit guidé, tenu en échec, placé sous tutelle ou réajusté. Les termes variaient suivant les sources, écrit le Standaard.
Le plus éclairant sur la grande lassitude qui prend la presse à découvrir tout cela, c'est peut-être la conclusion de l'article du Soir. Avec quelques belles colonnes pour expliquer tout cela, le Soir conclut en 2 phrases : "On en est là. 16 mois après les élections de mai 2019".