Le 6/8

"Retour vers le futur" fête ses 35 ans : 3 détails souvent méconnus sur cette trilogie d’exception

Par Chloé Vincent via

En décembre 1985 débarque sur nos écrans en Belgique le premier volet de la trilogie "Retour vers le futur". Cette comédie "fantastico-historique", comme le décrit Nicolas Buytaers dans Le 6/8, est devenue un classique à voir et revoir. Retour cette fois sur trois détails de la genèse du projet, parfois méconnus.

En 1985, Michael J. Fox, Christopher Lloyd et Léa Thompson sont encore des inconnus. Réalisé par Robert Zemeckis et produit par Steven Spielberg, " Retour vers le futur " les propulsera sur le devant de la scène. "On se souvient de cette trilogie où Marty McFly et Doc Brown voyagent dans le temps à bord d’une magnifique voiture devenue culte, la DeLorean avec ses portes papillons. Il n’existerait d’ailleurs que 6500 exemplaires dans le monde", rapporte Nicolas Buytaers.

Le chroniqueur enchaîne en dévoilant que le voyage dans le temps devait se dérouler initialement… dans un frigo. "C’est tout de suite moins glam' ", remarque Sara. Steven Spielberg a cependant eu peur que les enfants ne prennent exemple et s’enferment dans le frigo pour rejouer la scène. Il a donc suggéré une voiture. "D’où cette réplique 'autant voyager dans une machine à voyager dans le temps qui a de la gueule', c’est Dow Brown qui dit ça à Marty", relate le chroniqueur ciné.


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Sorti en 1985, la production du film commence pourtant en 1981. Un projet qui n’a donc pas été simple à réaliser puisque le scénario a été rejeté par plusieurs grandes maisons de production qui jugeaient le film "sympa et agréable, mais pas assez sexuel". "Il faut se remettre dans l’ambiance des films des années 80, il y avait des nus, c’était parfois un peu grossier, mais pas vulgaire…", rappelle Nicolas Buytaers.

Le film finira malgré tout par se faire mais doit faire face à une vague de critiques peu tendres dans la presse qui s’est quelque peu trompée face au succès que le film finira par rencontrer : "un navet consternant", "un ramassis d’images inoffensives ", "une guimauve faussement nostalgique" ou encore ironie du sort, "un film sans futur".

Enfin, avez-vous repéré une petite erreur temporelle dans l’extrait ci-dessous ?

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"Vous allez me dire que c’est l’histoire du film, de jouer sur les anachronismes, sauf que là, c’est une erreur réelle", prévient Nicolas. "Marty va jouer "Johnny B. Goode, morceau sorti en 1958 alors que nous sommes en 1955 dans l’histoire, ça, c’est la blague du film. Sauf qu’il va jouer ce morceau sur une guitare Gibson Red Cherry ES 345 TDC, un modèle qui ne verra le jour… qu’en 1959, et ça, ce n’était pas fait exprès", conclut-il.

"Sincèrement, en revoyant ces images, je pense que ça fait partie de mes films préférés. Pour moi, Marty McFly, c’était le mec le plus cool du monde", s’exclame Hugues Hamelynck qui en a encore des frissons, et ce, toujours 35 ans après la sortie du film.

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