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Respirer l'air de Bruxelles, c'est comme fumer 2,5 cigarettes/jour, dit cette appli

Respirer l'air de Bruxelles, c'est comme fumer 2,5 cigarettes/jour, dit cette appli

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Par X.L.

Le logo, comme le titre de l'application (Sh*t! I Smoke), ne laissent pas de place au doute: pour les deux créateurs, Amaury Martiny et Marcelo Coelho, respectivement développeur et designer, la pollution, c'est de la m...

Et cette conviction a été renforcée par la lecture d'une étude de Berkeley sur la pollution de l'air, qui pour bien faire prendre conscience du niveau atteint, faisait la comparaison des particules fines respirées en nombre de cigarettes inhalées. L'exemple le plus frappant étant en Chine, où les Pékinois absorbent l'équivalent de 4 cigarettes un jour normal, de 25 cigarettes lors des pics, alors que ceux de Shenyang grimpent à 65 cigarettes inhalées!

 

 

Respirer l'air de Bruxelles, c'est comme fumer 2,5 cigarettes/jour, dit cette appli
Respirer l'air de Bruxelles, c'est comme fumer 2,5 cigarettes/jour, dit cette appli © Tous droits réservés

Testée pour Bruxelles, l'appli nous donne un équivalent de 2,5 cigarettes/jour (pour Haren, en tout cas). Les concepteurs ont en fait repris la "règle" de l'étude de Berkeley ("Une cigarette par jour est l'équivalent approximatif d'un niveau de PM2.5 de 22μg/m3. Doublez ce niveau, et cela équivaut à deux cigarettes par jour. Bien sûr, contrairement à la cigarette, la pollution atteint tous les groupes d'âges."), et ont fait intervenir, selon la géolocalisation les mesures des différentes stations de qualité de l'air (que l'on retrouve ici pour Bruxelles)

Respirer l'air de Bruxelles, c'est comme fumer 2,5 cigarettes/jour, dit cette appli
Respirer l'air de Bruxelles, c'est comme fumer 2,5 cigarettes/jour, dit cette appli © Tous droits réservés

Si on examine les dernières valeurs relevées à Bruxelles, les montants ne correspondant pas à ce qu'affiche l'application au même moment. Il est vrai que les concepteurs ne précisent pas LE MOMENT du relevé utilisé pour leur comparaison. Et que l'application ne permet de consulter que l'endroit où vous vous trouvez à ce moment-là.

Il faut donc voir cette application, sympathique mais pas extrêmement rigoureuse, comme un outil de sensibilisation, plutôt que scientifique...

 

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